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fallait que j'te dise...

17 mai 2015

Les questions qui fâchent...

 

Aujourd'hui, je ne peux plus avancer, les souvenirs me prennent à la gorge, pourtant deux années se sont écoulées et le nombre de fois, ou on aurait pu redevenir nous je ne les compte même plus. Je crois que si je n'avais pas vu cette photo en fond d'écran et ton téléphone sonner si souvent nos dernières fois à l'heure d'aujourd'hui on vivrait de nouveau ensemble, et on envisagerait un nous trois.J ai eu peur.

Ce désir de fonder, une famille si présent, si fort, c'était notre suite logique, je n'arrive toujours pas à envisager de porter l'enfant de quelqu'un d'autre, c'est inconcevable pour moi de donner naissance à quelque chose qui ne soit pas et la moitié de toi et la moitié de moi, Un petit être avec des doigts mal foutus, des bouclettes dans les cheveux,

J'ai tellement imaginé ce à quoi ressemblerait notre vie de famille, à quoi ressemblerait notre maison, Je voyais déjà les dimanches ou tu serais avec notre fils au foot le matin pendant je ferais la cuisine avec notre fille et on aurait passé nos après-midi nichés à quatre dans le canapé à regarder les Visiteurs, Je crois qu'on aurait finit par racheter cette maison et avec l'or que tu as dans les mains tu en aurais fait un palais, une grande suite parentale dans le grenier, une bibliothèque ouverte dans le salon, J'adorais cette maison, je crois que c'est le seul endroit ou je me suis sentie un jour vraiment chez moi. Je pense que je ne supporterais même pas de repasser devant un jour, C'est un tel échec une telle désolation,

T'as vraiment été une espèce d'enfoiré sans nom avec moi, j'espère que tu en as conscience. C'est à cause de toi qu'on en est là, le plus con dans tout ça, c'est que je reste persuader que tu m'aimais.

Ce qu'il y a de pathétique dans ma situation actuelle, c'est que j'ai pleins de questions dont tu es à la cause mais il n'y a aussi que toi qui en ai la solution, Drôle de paroxysme hein !

Toi, le seul qui me connaisse aussi bien et qui puisse anticiper tout ce que je veux et tout ce que je suis à ma place.

Parfois, j'essaye d'imaginer ce que tu me répondrais si je te disais que j'arrive pas à refaire ma vie sans toi. Je connais tes réponses, puisque finalement ce sont des choses que tu m'as dites il y a encore pas si longtemps :

  • « tu n'arriveras jamais à être avec quelqu'un d'autre que moi »,

  • « on retrouvera jamais ce qu'il y avait entre nous ailleurs »,

  • « tu ne pourras jamais aimé quelqu'un comme tu m'as aimé moi » 

Tu me dirais, « je te l'avais dit » . Je déteste l'admettre mais tu avais sûrement raison et je me trouve avec tout ça sans savoir quoi en faire. Je ne peux m’empêcher de me demander si tu te poses encore des questions sur moi pendant que je m'interroge sur toi :

« T'es heureux dans ta nouvelle vie ? »

  • « Est ce que tu l'aimes autant qu'on s'aime toi et moi ? »

  • « est ce que c'est juste la fille bouche trou dont tu m'as parlé ? »

  • « Est-ce que tu veux bien encore de moi? »

Qu'est ce que je dois faire de tout ça? Est-ce qu'il y a une solution? Quelqu'un qui puisse m'aider?

 

 

 

 

 

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14 mai 2015

toi, moi et les autres

Quant on a commencé, nous deux, c'était pourtant la promesse de l'éternité. On avait quinze ans lorqu'on s'est retrouvé. Passé, présent, futur...Au mois de juillet ça fera 2 ans qu'on est séparé, au mois de décembre ça fera 10 ans qu'on se fréquente, le 14 décembre 2015, ça devrait faire 1 an qu'on est marié.

Je te revois dans ton survet ringard, la clope au bec qui aurait cru que je te foutrais la trouille. On a mis longtemps à s'apprivoiser et à se comprendre mais tu as réussi une chose dont tu as encore le monopole aujourd'hui: me rendre accro à quelqu'un alors qu'ouvertement ton égocentrisme et toi aviez l'air de vous en taper le plus claire du temps. Je sais pas si un jour comme moi, tu as eu le sentiment d'avoir trouvé la personne qui te complétait parfaitement celle avec qui tout était facile. T'avais cette capacité à m'enlever le poid de la vie des épaules.

A partir du moment ou on a vécu tout les deux que ce soit dans ce studio minuscule ou on avait à peine la place de marcher ou que ce soit dans notre maison, j'ai toujours eu envie de vivre. Malgré les valises que je me trimbalais, pas d'antidépresseurs, pas de somnifères, pas de psy, pas de psychiatres. On était toi et moi et ça me sufissait. C'est un gros cliché de dire qu'on avait pas grand chose mais pour le coup on est loin de l'euphémisme. Je nous revois enménagé sans meubles, sans vaiselles, sans un centime dans la poche. Moi, étudiante et toi au chomâge, mais rien n'avait d'importance tant qu'on était ensemble. Tu étais ma force.

Le problème dans cette histoire, c'est que tu étais ma force mais tu es aussi devenu ma plus grande faiblesse. Si aujourd'hui je suis conventionnelle, hier avec toi j'étais soumise. Dans tout les couples il y a un dominant et un dominé chez nous le schéma était claire, aux yeux des gens qu'on fréquentait tu me dominais. Tu m'écrassais, j'arrivais pas à exister, j'étais juste ta femme, un truc là pour faire: faire beau, faire des enfants, faire la cuisine, faire la vaisselle. C'est pas le souvenir que je garde notre histoire, je préfére me rappeler de ce qui se passait une fois la porte fermée et que tu n'avais plus rien à prouver à personne. Les moments ou tu riais sans faux semblants, nos discutions, notre complicité. J'aurais pu m'éteindre dans ton regard qui me racontait notre avenir. On était toi et moi et après il y avait le reste du monde.

La bonne question, c'est pourquoi aujourd'hui moi j'en suis là? Alors que tout est fini, ça devrait juste être une histoire qui se termine, toutes les histoires se terminent un jour de toute façon.

14 mai 2015

Puisque tu pars.

Sale con. T'es parti, pourquoi tu es parti? Pourquoi tu m'as laissé? Pourquoi tu m'as abandonné encore une fois? J'ai toujours cru que toi et moi, c'était infini, que quoi qu'il arrive on se retrouverait, que nos destins étaient liés et que tout ce qu'on vivait chacun de notre côté n'était que transitoire. Une espèce de mise en veille jusqu'à ce qu'on reprenne notre vie normalement.

Et toi, ben tu lêves le camps, je n'ai plus qu'à passer le reste de ma vie à me demander ce que ça aurait pu être, non en faite à me demander ce que ça aurait du être. Toi et Moi, c'était écrit, c'était vital et instinctif, c'était fusionnel et destructeur. T'as foutu nore relation en l'air et moi avec.

J'aurais 25 ans dans un mois et demi, j'ai un boulot sympa, un bel appartement et je vis surtout avec quelqu'un de bien. Sous tout rapport, il est mieux que toi, il est plus gentil,plus mature et surtout plus fidèle. Je ne frise pas la crise de nerf à chaque fois qu'il passe la porte de l'appart sans moi. Je ne passe plus mes nuits à me demander quel genre de greluche avec une gueule à MST va venir bouissiler le peu de stabilité et d'équilibre que j'ai dans la vie. Je ne passe plus mes vendredis et mes samedis soirs à attendre que mon mec rentre transpirant le whisky bon marché et le tabac froid. J'ai plus besoin de payer des applications de géolocalisation pour essayer de me rassurer un peu ou de faire sonner un reveil à 6h du mat pour fouiller un téléphone et le top dans tout ça, c'est que je ne suis même plus obligée d'être seule aux repas de famille. Je suis avec quelqu'un qui m'aime et qui me respecte. Je suis un couple conventionnel.

Je le vois de loin ton sourire narquois et arrogant à la pensée que je suis devenue un mouton sociétal. Tu savais probablement avant même que moi je m'en rende compte, que je finirais par devenir lasse de toute cette banalité et que je finirais par faire ce que je fais le mieux: mettre en échec ma vie. Je pousse les limites, je test, je pique là ou ça fait mal, je veux savoir jusqu'ou il pourra encaisser pour moi. Mais tout ça mon petit, ben c'est de ta faute! Après avoir pris le temps de me démolir morceau par morceau pour finir par m'obliger à partir de chez nous pour faire de la place à ta connasse, fallait pas s'attendre à un résultat plus glorieux. Si au moins, tu étais restée avec elle plus de 3secondes 12, j'aurais compris mais la c'est le gros point d'interrogation! c'était quoi le but? Me démolir? Pari gagné, tu as été au top pour ça! Bien plus doué pour détruire que pour construire.

Je suis fracassée, ça tourné déjà pas franchement rond émotionnellement, mais là c'est foutu. Finalement, je suis comme toi maintenant, une Robocop en puissance morte à l'intérieur et obsédé par le simple souvenir d'une relation entre deux personnes plus autodestructrices l'une que l'autre...

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  • Je suis fracassée. Finalement, je suis comme toi maintenant, une Robocop en puissance, morte à l'intérieur, obsédée par le simple souvenir d'une relation entre deux personnes plus autodestructrices l'une que l'autre.
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