Les questions qui fâchent...
Aujourd'hui, je ne peux plus avancer, les souvenirs me prennent à la gorge, pourtant deux années se sont écoulées et le nombre de fois, ou on aurait pu redevenir nous je ne les compte même plus. Je crois que si je n'avais pas vu cette photo en fond d'écran et ton téléphone sonner si souvent nos dernières fois à l'heure d'aujourd'hui on vivrait de nouveau ensemble, et on envisagerait un nous trois.J ai eu peur.
Ce désir de fonder, une famille si présent, si fort, c'était notre suite logique, je n'arrive toujours pas à envisager de porter l'enfant de quelqu'un d'autre, c'est inconcevable pour moi de donner naissance à quelque chose qui ne soit pas et la moitié de toi et la moitié de moi, Un petit être avec des doigts mal foutus, des bouclettes dans les cheveux,
J'ai tellement imaginé ce à quoi ressemblerait notre vie de famille, à quoi ressemblerait notre maison, Je voyais déjà les dimanches ou tu serais avec notre fils au foot le matin pendant je ferais la cuisine avec notre fille et on aurait passé nos après-midi nichés à quatre dans le canapé à regarder les Visiteurs, Je crois qu'on aurait finit par racheter cette maison et avec l'or que tu as dans les mains tu en aurais fait un palais, une grande suite parentale dans le grenier, une bibliothèque ouverte dans le salon, J'adorais cette maison, je crois que c'est le seul endroit ou je me suis sentie un jour vraiment chez moi. Je pense que je ne supporterais même pas de repasser devant un jour, C'est un tel échec une telle désolation,
T'as vraiment été une espèce d'enfoiré sans nom avec moi, j'espère que tu en as conscience. C'est à cause de toi qu'on en est là, le plus con dans tout ça, c'est que je reste persuader que tu m'aimais.
Ce qu'il y a de pathétique dans ma situation actuelle, c'est que j'ai pleins de questions dont tu es à la cause mais il n'y a aussi que toi qui en ai la solution, Drôle de paroxysme hein !
Toi, le seul qui me connaisse aussi bien et qui puisse anticiper tout ce que je veux et tout ce que je suis à ma place.
Parfois, j'essaye d'imaginer ce que tu me répondrais si je te disais que j'arrive pas à refaire ma vie sans toi. Je connais tes réponses, puisque finalement ce sont des choses que tu m'as dites il y a encore pas si longtemps :
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« tu n'arriveras jamais à être avec quelqu'un d'autre que moi »,
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« on retrouvera jamais ce qu'il y avait entre nous ailleurs »,
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« tu ne pourras jamais aimé quelqu'un comme tu m'as aimé moi »
Tu me dirais, « je te l'avais dit » . Je déteste l'admettre mais tu avais sûrement raison et je me trouve avec tout ça sans savoir quoi en faire. Je ne peux m’empêcher de me demander si tu te poses encore des questions sur moi pendant que je m'interroge sur toi :
« T'es heureux dans ta nouvelle vie ? »
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« Est ce que tu l'aimes autant qu'on s'aime toi et moi ? »
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« est ce que c'est juste la fille bouche trou dont tu m'as parlé ? »
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« Est-ce que tu veux bien encore de moi? »
Qu'est ce que je dois faire de tout ça? Est-ce qu'il y a une solution? Quelqu'un qui puisse m'aider?